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Tout savoir sur l’allaitement maternel
(9 produits indispensables)

L'allaitement

L’allaitement constitue pour toute future maman une préoccupation centrale à l’approche de l’arrivée du nouveau-né. 

Face aux idées reçues et certaines croyances infondées, il ne lui est malheureusement pas toujours aisé de prendre une décision en toute connaissance de cause. 

En effet, l’allaitement maternel reste encore un sujet peu abordé dans la société française et ne dispose à l’heure actuelle d’aucune campagne de communication télévisuelle pour mieux informer la population. 

L’Organisation Mondiale de la Santé recommande un allaitement exclusivement au sein pendant les 6 premiers mois qui suivent la naissance du nouveau-né. En 2019, pourtant seuls 19% des bébés français étaient nourris au lait maternel.

Voici donc un condensé d’informations essentielles pour mieux comprendre l’allaitement maternel et s’y préparer efficacement.

Sommaire de cet article

Qu’est-ce que l’allaitement maternel ?

Les êtres humains que nous sommes appartiennent à l’espèce des Homo sapiens qui sont des mammifères bipèdes de l’ordre des primates. Dès lors, comme toute femelle, la femme humaine a le pouvoir de nourrir sa progéniture grâce au lait produit par ses glandes mammaires qui sécrètent du lait. C’est ce que l’on appelle “l’allaitement maternel”. 

Allaitement du nouveau né
Allaitement du nouveau né

Origines du lait maternel

La production du lait maternel est le fruit d’une réaction hormonale complexe du corps humain qui commence pendant la grossesse.

Cela débute par la sécrétion par les ovaires de deux hormones sexuelles que sont les oestrogènes et la progestérone. Ces hormones sont également produites pendant le cycle menstruel mais en moins grande quantité.

Pendant la grossesse, ce sont ces deux hormones qui vont préparer les cellules sécrétrices du lait maternel au niveau des seins, que l’on appelle les canaux galactophores. Le développement de ces canaux est d’ailleurs la raison pour laquelle les femmes présentent, parfois dès les premières semaines de la grossesse, des douleurs mammaires. En effet, sous l’accroissement du tissu graisseux et de l’afflux sanguin, les glandes mammaires prennent du volume et deviennent plus sensibles. 

Puis, une nouvelle hormone entre en jeu : la prolactine. Cette dernière est produite par l’hypophyse antérieure, une petite glande endocrine située au niveau du cerveau. Cette hormone est ainsi responsable de la production du lait dès le 5ème mois de grossesse, ce qui explique qu’il peut arriver que la femme enceinte connaisse un écoulement précoce de quelques gouttes de son premier lait maternel. Cependant, cet écoulement est dans l’ensemble maîtrisé par la progestérone et par les oestrogènes présentes dans le placenta.

Le fonctionnement hormonal change considérablement à l’accouchement puisqu’à la disparition du placenta, la prolactine dispose désormais d’une pleine action. Son taux s’accroît fortement permettant ainsi la lactation. En revanche, si aucune tétée n’est faite au cours des 15 jours suivants l’accouchement, le taux de prolactine chute et la montée de lait devient alors plus difficile. A contrario, une stimulation des glandes mammaires participe au maintien d’un taux élevé de prolactine ce qui signifie que plus l’enfant tète, plus la production de lait sera aisée et en quantité disponible. Cette concentration hormonale peut perdurer jusqu’à 3 mois après l’accouchement avant de s’estomper de manière naturelle, une fois la production de lait stabilisée.

Composition du lait maternel

Si le lait maternel est autant plébiscité, c’est parce qu’il est riche en nutriments essentiels au nouveau-né et qu’il s’adapte au fur et à mesure de son évolution. Il se suffit alors à lui-même pour alimenter et hydrater le nourrisson.

Le colostrum

Le colostrum est le tout premier lait maternel disponible qui peut sortir des glandes mammaires dès le troisième trimestre de la grossesse. Cela permet ainsi de pouvoir nourrir un bébé qui serait né prématurément

De couleur jaune orangé en raison de la présence de beta-carotène et de goût salé, le colostrum est chargé en protéines, en vitamines, en minéraux et en anticorps. Il se compose principalement de gras, ce qui en fait donc un aliment très nourrissant et permet par la même occasion de contrôler la glycémie c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang du bébé. Les immunoglobulines qu’il contient sont des substances capitales pour l’immunité de l’enfant puisqu’elles permettent de prévenir les infections ainsi que les problèmes intestinaux comme les diarrhées. 

Ce premier lait est donc une source d’alimentation essentielle pour la santé et le développement du bébé puisqu’il est aussi parfaitement digeste. Son absorption favorise l’élimination du méconium, que sont les premières selles de couleur verte foncée du nourrisson.

Le colostrum peut être obtenu jusqu’au 3ème au 5ème jour suivant l’accouchement.

Le lait de transition

Le lait de transition est le lait récolté qui suit le colostrum généralement entre le 6ème jour et jusqu’aux semaines qui suivent l’accouchement. 

Le nourrisson a grandi depuis et ses besoins nutritionnels ne sont plus les mêmes qu’au moment de sa naissance. 

Le lait de transition accompagne cette évolution en étant davantage chargé de lactose et de lipides. Il se nomme ainsi car il assure le passage entre le colostrum et le lait mature.

Le lait mature

On parle de lait mature pour désigner la stabilité du lait obtenu dès la quatrième semaine après la naissance. Ce lait répond toujours parfaitement aux besoins du bébé et sa croissance mais il va présenter un taux plus riche en lipides. Il contient en outre des bactéries antivirales qui aideront l’enfant à se prémunir des virus susceptibles de le contaminer à un âge où il a tendance à mettre les objets à la bouche.

Il peut être administré à l’enfant jusqu’à son sevrage naturel, qui en fonction des cultures et des régions du monde se situe entre 2 ans et demi et 7 ans environ. 

Quels sont les bénéfices de l’allaitement maternel ?

La prévention des décès néonataux

Plusieurs organisations de santé, dont l’OMS et l’UNICEF, préconisent un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois ainsi qu’un allaitement mixte jusqu’à l’âge de 2 ans. Ces recommandations permettraient la survie de milliers de nourrissons lors des premiers mois de vie. Ces données concernent notamment les pays en voie de développement où les maladies prolifèrent et où l’accès à l’eau potable est faible.

Mais plus généralement, l’allaitement et plus spécifiquement l’administration de colostrum s’avère être un élément majeur pour la survie du nourrisson prématuré. Il agirait comme une sorte de médicament en raison de la transmission des anticorps de la mère à l’enfant. Les enfants prématurés seraient davantage prémunis contre la sepsis, une infection sanguine ainsi que contre l’entérocolite nécrosante, (bien que les effets sur cette dernière restent à démontrer).

Bon à savoir Pour les mères étant dans l’incapacité d’allaiter, il est possible de se rapprocher des lactariums où sont récoltés les surplus de laits maternels de mamans volontaires, proposés en priorité aux nourrissons les plus fragiles.

Des bénéfices sur la santé de l’enfant

En participant au bon développement de la flore intestinale, le lait maternel serait une arme efficace contre les allergies et les maladies gastro-intestinales. L’enfant serait ainsi moins sujet aux diarrhées, aux rhumes et aux otites. 

L’allaitement maternel permettrait également de lutter contre les problèmes d’obésité et de surpoids avec un meilleur contrôle de l’alimentation. Des études réalisées sur une période de 12 mois démontrent que les enfants nourris au lait industriel présentaient davantage de risques de surpoids.

Le fait de téter participe en outre à la sollicitation précoce des muscles de la bouche du nourrisson pour accompagner le bon développement de sa mâchoire. Les orthodontistes encouragent donc les femmes à allaiter leurs enfants pour une meilleure dentition, atout considérable pour la maîtrise du langage et pour une bonne mastication

Enfin, les substances bio-actives contenues dans le lait maternel ont une action positive sur le développement psychosocial et la croissance du cerveau de l’enfant.

Le rôle de l’allaitement maternel dans l’éveil des sens du nourrisson

L’allaitement permet à l’enfant de développer assez tôt certains sens de l’enfant. C’est notamment le cas du goût puisque la saveur du lait absorbé est largement influencé par l’alimentation de la mère. Cela permet alors à l’enfant d’expérimenter certains goûts avant même de connaître la diversification alimentaire qui a lieu généralement à partir du 6ème mois environ .

De même que l’enfant développe la capacité de reconnaître l’odeur du lait de sa maman. Elle devient synonyme pour lui d’apaisement et lui apporte tout le réconfort dont il a besoin. 

Le toucher, l’ouïe et la vue seront aussi sollicités puisque l’enfant va associer le sein et la voix de sa mère à ce sentiment de sécurité.

Une solution économique et disponible

Lorsque l’on évoque l’allaitement maternel, certains y voient une contrainte par l’organisation que cela peut engendrer. En réalité, quoi de plus simple que de nourrir son enfant avec tous les nutriments dont il a besoin sans avoir à se préoccuper du chauffe-biberon ou du stock suffisant de lait industriel. 

En effet, la mère dispose à tout moment et sans préparation aucune de la quantité de lait nécessaire pour alimenter son enfant. Il sera ainsi plus rapide de se réveiller la nuit en allaitant son enfant plutôt que de devoir passer par toutes les étapes de préparation du biberon. 

A la clé également quelques économies réalisées puisque le lait industriel a un coût non négligeable sans pour autant posséder les mêmes bienfaits nutritionnels que ceux contenus dans le véritable lait maternel.

Une réduction des risques de cancer du sein et des ovaires

Des études conduites par The Collaborative Group on Hormonal Factors in Breast Cancer ont établi une corrélation entre la durée de l’allaitement et le développement d’un cancer du sein. Ainsi, selon cette étude, le fait de prolonger la durée de l’allaitement de 12 mois permettrait de diminuer de 4% le risque de cancer du sein. Le lait maternel contiendrait en effet une molécule, l’alpha-lactalbumine, qui aurait la faculté de détruire les cellules cancéreuses tout en préservant les cellules saines. 

Enfin, des scientifiques de l’université d’Harvard auraient quant eux démontré qu’un allaitement d’au moins 18 mois protègerait du cancer des ovaires.

Perdre ses kilos de grossesses plus facilement

Nombreuses sont les femmes qui peinent à perdre les kilos pris durant la grossesse. Plusieurs études scientifiques ont prouvé que les femmes qui allaitaient avaient davantage de facilité à perdre du poids. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’une grande partie des graisses accumulées par la femme enceinte visent à produire le lait maternel. Ces graisses sont donc stimulées lors de l’allaitement ce qui permet un affinement des cuisses et des hanches.

Prévention contre les hémorragies

Les tétées stimulent la production de l’ocytocine, hormone responsable des contractions utérines communément appelées “les tranchées utérines”. La femme allaitante au sein peut donc retrouver plus rapidement la taille d’origine de son utérus. Les écoulements de résidus placentaires (les lochies) sont alors fortement réduits prévenant ainsi le risque d’hémorragie. 

Allaitement et prise de poids

Les précautions à prendre pendant l’allaitement

Il est certain qu’un allaitement n’est pas un geste anodin même s’il reste naturel. Il convient donc de s’y préparer et de suivre quelques recommandations pour une meilleure qualité nutritive du lait maternel.

Alcool et allaitement

Il est important de bien prendre en considération que ce qui est absorbé par la mère est transmis en grande partie par l’intermédiaire de son lait maternel. Ainsi, même si aucune étude n’a pu établir avec certitude les risques de développement chez le nourrisson, il est fortement recommandé de limiter sa consommation d’alcool pendant toute la période d’allaitement. Cela afin d’éviter tout risque de troubles du sommeil chez l’enfant et d’affecter les fonctions hépatiques qui ne sont pas suffisamment développées pour éliminer toute trace d’alcool. 

Si cette consommation devait se faire de manière occasionnelle, il est préférable qu’elle intervienne 2 heures avant d’allaiter ou de tirer son lait.

Tabac et allaitement

La nicotine contenue dans le tabac a un impact négatif sur la lactation puisqu’elle inhibe le taux de prolactine rendant la disponibilité du lait maternel plus difficile. Mieux vaut donc essayer d’en limiter sa consommation le plus possible.

Toutefois, selon l’Académie américaine de pédiatrie, un allaitement même provenant d’une mère fumeuse présenterait toujours plus de bénéfices qu’une alimentation au lait industriel.

Médicaments et allaitement

La prise de certains médicaments peut également contaminer le lait maternel. Il sera ainsi préférable de consulter un avis médical pour préserver son nourrisson de tout composant nocif.

Retour de couches et allaitement

Pendant la durée de l’allaitement, la prolactine stimulée par les tétées et ayant pour effet de bloquer l’ovulation demeure dans le corps de la femme. Cela a pour conséquence de retarder le “retour de couches” c’est-à-dire la réapparition des cycles menstruels qui a lieu environ autour de la 6ème semaine après l’accouchement, lorsque la femme n’allaite pas.

Attention toutefois : l’allaitement est loin d’être un mode de contraception puisque l’ovulation pourra avoir lieu avant le retour des couches.

Allaitement du bébé

Comment bien allaiter ?

Un bon allaitement est un allaitement réalisé dans de bonnes conditions pour prévenir douleurs et refus de s’alimenter.

Les positions d’allaitement

Pour réussir son allaitement, il est indispensable d’adopter une position qui soit à la fois confortable pour la mère et son enfant. Cela suppose dans un premier temps de s’assurer que le nourrisson se trouve face au sein de sa mère avec la bouche bien située au niveau du mamelon. Il doit pouvoir bien téter toute l’alvéole du sein, pour éviter l’apparition de crevasses, tout en ayant le corps soutenu. 

La mère aura le choix de la position. Elle pourra par exemple se tenir couchée avec son enfant face à la elle ou bien pourquoi pas assise avec le dos droit, les genoux relevés au niveau du bassin pour que le bébé puisse se tenir assis face à elle. 

Il existe bien évidemment plusieurs positions d’allaitement possibles qui peuvent varier en fonction des tétées.

Certains accessoires ont été aussi conçus pour accompagner et faciliter l’allaitement. C’est le cas par exemple du coussin d’allaitement, allié incontestable pour soulager la mère pendant toute la durée de la tétée ou encore de lécharpe d’allaitement qui souhaite donner le sein à l’extérieur tout en gardant une certaine intimité. 

Dans le cadre d’un allaitement mixte, le fauteuil d’allaitement peut être idéal pour la maman comme pour le papa. Il permettra ainsi un plein confort que ce soit pendant la tétée au sein que celle au biberon.

Coussin d'allaitement et Coussin de Grossesse
Coussin d'allaitement et Coussin de Grossesse
Écharpe d’allaitement
Écharpe d’allaitement
Voile d'Allaitement
Voile d'Allaitement
Tire-lait manuel
Tire-lait manuel
Medela Tire-Lait Électrique Double Pompage
Medela Tire-Lait Électrique Double Pompage
Tire-lait Électrique Simple Pompage
Tire-lait Électrique Simple Pompage
Tire-lait électrique Double Natural
Tire-lait électrique Double Natural
Bustier Easy Expression
Bustier Easy Expression
Biberons pour Lait Maternel 150 ml sans BPA
Biberons pour Lait Maternel 150 ml sans BPA

Bon à savoir
une consultante en lactation peut être sollicitée pour s’assurer de la bonne position pratiquée et éviter tout inconfort.

La stimulation de la lactation

La nicotine contenue dans le tabac a un impact négatif sur la lactation puisqu’elle inhibe le taux de prolactine rendant la disponibilité du lait maternel plus difficile. Mieux vaut donc essayer d’en limiter sa consommation le plus possible.

Toutefois, selon l’Académie américaine de pédiatrie, un allaitement même provenant d’une mère fumeuse présenterait toujours plus de bénéfices qu’une alimentation au lait industriel.

Fréquence des tétées

Il est préférable de réaliser la première mise au sein le plus tôt possible avant même que le bébé ne s’endorme pour qu’il bénéficie des bienfaits nutritionnels du colostrum. Cela va également enclencher le cycle vertueux de la production de lait. Ainsi, plus l’enfant tète, plus l’hormone de l’ocytocine est stimulée et plus il y a de montées de lait. 

Il vaut mieux apprendre à repérer les signes de faim qui arrivent avant les pleurs car quand le bébé pleure il est moins à même de bien prendre le sein et de téter tranquillement. 

Voici premiers signes à repérer : il remue les lèvres, il met ses mains à la bouche, ouvre grand la bouche. Le nourrisson tète entre 8 et 12 fois par jour, certains bébés tètent toutes les heures et d’autres toutes les 3 heures; pour un allaitement réussi il est vivement conseillé de répondre à la demande du bébé. S’il ne tète pas assez, il risque de manquer et la production de lait peut chuter. Si les premières succions peuvent parfois durer jusqu’à 45 minutes, elles deviendront plus succinctes au fil du temps à mesure que le nourrisson s’habitue à effectuer le geste. Il n’existe pas réellement de tétée idéale.

Pas d’inquiétude non plus à avoir sur les quantités ingérées qui peuvent varier considérablement d’un enfant à l’autre. Ce dernier saura téter lorsqu’il en ressent le besoin. Si toutefois l’enfant venait à rejeter le sein, il faut d’abord s’assurer d’avoir une position correcte pour que l’enfant soit confortable. Il est d’ailleurs impossible de forcer un bébé qui refuse de téter ; on pourra le laisser s’apaiser et se détendre pour le laisser revenir s’alimenter lorsqu’il le souhaite. C’est peut-être aussi que l’enfant est prêt à passer à une alimentation mixte et commencer progressivement à lui faire téter au biberon et/ou introduire de nouveaux aliments.

En revanche, s’il apparaît que l’enfant s’alimente peu, il pourra être judicieux de le peser à quelques jours d’intervalle pour vérifier la quantité ingérée, sans que cela ne devienne pour autant obsessionnel : en effet, le peser juste avant et après la tétée n’est pas suffisamment représentatif car le poids du bébé s’équilibre sur la journée. La mère pourra regarder les couches qui doivent être mouillées régulièrement et peut aussi essayer de proposer l’autre sein à son enfant. 

D’ailleurs, une tétée fréquente sur les deux seins permet de vider progressivement le lait disponible et d’éviter un maximum les sensations douloureuses ressenties lors d’un engorgement.

Prévenir les engorgements

Tout savoir sur l’allaitement maternel (9 produits INDISPENSABLES) 21
Crédit image : Medela

Il peut arriver qu’en raison de fortes variations dans les montées de lait, le liquide ne parvient plus à s’écouler des seins. On parle alors d’engorgement ou de mastite pour désigner cette inflammation des seins. Cela arrive très souvent lorsque le lait n’est pas extrait de manière régulière, cas typique de la femme pratiquant l’allaitement mixte et/ou ayant repris une activité professionnelle. Mais contrairement aux idées reçues, il est parfaitement possible de concilier l’allaitement et la reprise de travail. 

Il pourra s’agir de s’équiper d’un tire-lait pour pouvoir tirer son lait par avance ou de s’appuyer sur la législation française permettant à la salariée allaitante de disposer d’une heure par jour durant ses heures de travail pendant un an à compter de la naissance de son enfant (article L1225-30 du code du travail).

 

Comment apaiser les douleurs liées à l’engorgement ?

Prendre une douche chaude est un autre moyen efficace pour soulager les douleurs et décongestionner les glandes mammaires. Non seulement elle favorise la relaxation mais elle rend plus aisée la stimulation manuelle de la tétée pour désengorger les seins.

Apposer une feuille de chou bien fraîche directement sur le sein est également un remède très efficace qui soulage l’engorgement. Quand celle-ci ramollit, on peut la remplacer en attendant que la douleur s’estompe. Il est possible de mettre la feuille de chou dans le soutien-gorge lors des montées de lait et la laisser œuvrer d’elle-même. 20 minutes à raison de 2 fois par jour suffisent.
Il est aussi conseillé de beaucoup s’hydrater pour s’assurer une bonne stimulation de la lactation.

Certaines tisanes d’allaitement notamment à base de fenouil auraient des vertus galactogènes permettant de donner un coup de boost à la lactation, tout comme d’ailleurs l’anis, le quinoa ou encore les flocons d’avoine.

Enfin, le port d’un soutien-gorge adapté est important pour soutenir les canaux lactifères des seins et réduire l’apparition de vergetures.

Allaitement ou biberon

Quand arrêter l’allaitement ?

En France, à peine 38% des nourrissons sont encore allaités après 4 mois. Bien loin des recommandations de l’OMS, ce chiffre ne doit pas conduire à blâmer les mamans qui souhaitent et parfois doivent se détourner de l’allaitement pour diverses raisons (problèmes médicaux, absences répétées de la mère, nouveau projet de grossesse, etc). 

Il est important de rappeler que l’allaitement doit avant tout être un choix éclairé et constituer autant que possible un plaisir pour la mère et son enfant.

Mais lorsque le moment du sevrage approche, comment agir ?

Le sevrage planifié via l’allaitement mixte

On parle d’allaitement mixte pour désigner l’alimentation du nourrisson pour partie au sein et pour l’autre, au biberon.

L’idéal est de diminuer progressivement le nombre des tétées pour effectuer le sevrage en douceur. 

On peut commencer par enlever une tétée tous les 3-4 jours le temps que le bébé et le corps de la maman s’habitue. Puis par exemple maintenir la tétée du matin et celle du soir (notamment pour éviter les douleurs la nuit) peut être un moyen pour la mère et son enfant de continuer à partager une relation privilégiée ensemble. Les autres tétées pourront, au choix, être remplacées par du lait de substitution ou par le lait tiré par la mère qui sera donné au biberon. 

Il faut garder à l’esprit que l’allaitement mixte engendrera à terme une moindre production de lait, le sein n’étant plus aussi stimulé qu’auparavant. La différence entre l’écoulement au biberon et celui au sein sera d’autant plus accrue qu’elle pourra vite être ressentie par le bébé et donner lieu à des difficultés. Si l’enfant refuse de s’alimenter, il ne faut pas dramatiser mais essayer de rester calme sans jamais le forcer. Il reviendra parfois de lui même ou bien acceptera de se nourrir à d’autres moments de sollicitation. Parfois, le bébé acceptera même mieux que ce soit une autre personne que la maman qui donne le biberon.

Si toutefois ces difficultés persistent et que la courbe de poids de l’enfant devient inquiétante, il faudra se tourner vers l’aide de son pédiatre ou d’une consultante en lactation pour vérifier sa position d’allaitement.

Ressources utiles

Les auteurs

Rédactrice web, je suis passionnée de voyages. J’aime apprendre et découvrir de nouvelles cultures (et leurs gastronomies) ! D’esprit polyvalent, je m’adapte à tout et suis toujours partante pour de nouvelles aventures !
Pauline Sévilla

Éducatrice Montessoricoach parentale et animatrice d’ateliers Faber & Mazlish, j’aime profondément partager et transmettre mes découvertes autour de l’éducation positive !

Quel plaisir de pouvoir accompagner les enfants à devenir des êtres autonomes ! J’ai aussi à cœur de guider les parents pas à pas dans la construction de leur relation avec les enfants.

Claire

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